(Crédit image : Illustration de couverture de l’édition Folio de la Critique de la faculté de juger.)

Clara Zimmermann

(Source : Philonsorbonne / mai 2024)

Dans l’« Analytique du beau » de la Critique de la faculté de juger, Kant précise la distinction entre les jugements esthétiques réfléchissants et les jugements logiques déterminants. Alors que les seconds apportent une connaissance – dans la mesure où ils relient une représentation (Vorstellung) donnée à un objet d’expérience par subordination à un concept –, les premiers ne renvoient cette représentation qu’au sentiment du sujet (Gefühl). Autrement dit, les jugements de goût ne nous disent rien sur l’existence des objets, mais se rapportent uniquement à la manière dont ils affectent notre sentiment de plaisir et déplaisir. Ainsi, bien que le jugement de goût pur repose sur des conditions subjectives pour toute connaissance en général (Erkenntnis überhaupt) (à savoir, sur l’accord entre nos facultés de connaître), il n’est pas en lui-même un jugement de connaissance.

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