Franck Doyen

Né en 1970, écrivain, « travailleur du lalangues », revuiste, « animateur » de la revue 22 (Montée) des Poètes, Franck Doyen fait partie de cette génération d’auteurs ayant rencontré, digéré et intégré les histoires des poésies (sonore, visuelle, concrète, -action, performée, numérique…). Ses travaux sont toujours le lieu de questionnements sur les implications de l’engagement d’une vie en écritures, et sur la dimension sociale et politique de celui-ci.

Depuis plusieurs années son écriture utilise également le média photographique avec lequel il décale les repères signifiants et les distances d’énonciation, et procède par séries : il met ainsi à jour et en abîme d’autres lieux, d’autres réalités, d’autres langages (d’autres lalangues). Invité régulièrement à lire ses travaux dans des manifestations ou des lieux de littératures et d’arts contemporains, ses textes y subissent un certain nombre de traitements (vocaux, sonores, performatifs…) : plutôt que de lectures, il s’agit ici de lectes&ures. Il travaille en collaboration avec performer, plasticien, improvisatrice vocale, plasticien sonore – notamment au sein du Collectif ET et s’est (entre autres) produit récemment à Paris au Centre Pompidou.

Bibliographie : Inventaire de début du jour, Atelier de l’Agneau (2011) ; BIObio – un désastre autobiographique,

Propos/2éditions (2010) ; VOUS dans la montagne, VOIXéditions (2008) ; ÉC/rire au moment où, Atelier

de l’Agneau (2007) ; Lettres à la Première Bosse, Propos/2 éditions (2007) ; L’arrache-lino, éd. Contre-Allées

(2005) ; Jacques ESSE Journal d’un pêcheur de frites , IdP éditeur (2004) ; Jardins, Atelier de l’Agneau

(2002) ; Le MondeFuite, Éditions de l’Heure (2002).